L’immobilier : un moyen de doper son assurance vie

maison sur tas argent

Dans le cadre d’un contrat multisupport, il est possible de souscrire une unité de compte investie dans la « pierre papier ». De quoi diversifier et augmenter le potentiel de rendement de son épargne.

Les SCPI un secteur dynamique 

La « pierre papier » n’en finit pas de rapporter. Après 4,34% en 2018, le rendement moyen des sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) est ressorti à 4,40% en 2019, selon les statistiques annuelles publiées le 13 février 2020 par l'Association française des sociétés de placement immobilier (Aspim) et l’Institut de l’épargne immobilière et foncière (IEIF). 

Alors que le rendement moyen des fonds en euros s’est situé à 1,80% en 2018, il devrait tomber aux alentours de 1,40% en 2019. Sous l’effet de la politique « accommodante » de la Banque centrale européenne (BCE), les taux d’intérêt continuent de baisser. Or, plus de 80% du portefeuille des fonds euros est composé d’obligations. Dans ces conditions, il peut être tentant pour les épargnants de se tourner vers l’immobilier.

Investir dans la « pierre » à moindre frais

Justement, il est possible d’injecter de la « pierre » dans l’assurance vie. De plus en plus d’assureurs vie proposent, en effet, des unités de compte (UC) comportant des parts dans des SCPI. Non seulement ces dernières permettent d’investir dans l’immobilier à moindre frais (le « ticket d’entrée » s’élève le plus souvent à quelques centaines d’euros), mais elles donnent accès à des actifs réservés aux professionnels (bureaux, commerces, entrepôts…) qui offrent une rentabilité généralement plus élevée que celle du marché résidentiel.

Les SCPI peuvent même se focaliser sur des secteurs d’activité en plein développement, comme celui de la santé avec des investissements dans des cliniques privées ou des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad). D’autres se sont spécialisées dans les biens situés à l’étranger. De quoi permettre de répartir les risques et accroître le potentiel de rendement. Cerise sur le gâteau : le détenteur de parts de la SCPI n’a rien à faire. C’est la société de gestion qui s’occupe des relations avec les locataires (bail, loyers…) et des éventuels travaux.

Profiter d’une fiscalité très favorable

S’il est possible de souscrire des parts de SCPI en direct, le faire dans le cadre d’un contrat multisupports (intégrant des UC au côté du fonds euros) présente plusieurs avantages.

D’abord, l’assureur a effectué une sélection qui évite les mauvaises surprises.

Ensuite, la SCPI bénéficie de la fiscalité très favorable de l’assurance vie. Si le contrat a été ouvert depuis plus de huit ans, les gains issus des rachats partiels ne sont pas imposés à hauteur de 4.600 euros par an pour un célibataire ou de 9.200 euros par an pour un couple marié ou pacsé. Enfin, l’assureur garantit la « liquidité » du placement : il verse la somme tirée du retrait, que la part de la SCPI ait été vendue ou non sur le marché secondaire.

En revanche, il faut savoir que, comme n’importe quelle UC, le capital de la SCPI n’est pas garanti. Le souscripteur n’est pas assuré de retrouver sa mise en cas de baisse brutale de l’immobilier d’entreprise. Les frais prélevés sont également souvent élevés, car il faut rémunérer la société de gestion.

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