Assurance vie, les atouts de la gestion profilée

Couple âgé avec leur conseillère financière

Pour bien préparer sa retraite, ou d’autres projets, il est important d’investir dans des supports adaptés à ses objectifs. Le choix de ses investissements dans le cadre de son assurance vie dépend aussi de son profil de risque. Pratique, la gestion profilée offre une répartition automatisée entre des classes d’actifs qui correspondent à différents niveaux de risque (risque de pertes en capital). Les profils proposés par les assureurs vont ainsi du plus prudent au plus offensif.

Assurance vie, gestion libre ou gestion profilée ?

Bien définir son profil de risque est essentiel pour choisir les investissements adaptés à sa situation. Selon son expérience des marchés et des produits financiers, deux solutions s’offrent au souscripteur d’un contrat d’assurance vie. Il peut tout d’abord choisir ses fonds lui-même, ce qui suppose de pouvoir y consacrer du temps. On parle alors de « gestion libre ».

Il lui est également possible d’opter pour un mode de gestion déléguée en fonction de son profil de risque. Il s’agit de la « gestion profilée ». Dans ce cas, le souscripteur choisit un profil et confie à l'organisme gestionnaire le soin de gérer ses investissements en fonction de ce profil. Le gérant suit alors l’évolution des actifs. Il se charge également des arbitrages entre les différents supports pour modifier la répartition de l’épargne.

Dans le cadre de l’assurance vie, on parle d’Unités de Compte (UC) pour désigner les fonds investis dans différentes classes d’actifs, outre le fonds en euros. Il peut s’agir notamment d’actions, d’obligations, d’immobilier. Ces fonds sont gérés par une société de gestion. La « gestion profilée » fait l’objet de frais qui s’ajoutent à ceux du contrat et des fonds.

Trois profils sont généralement proposés dans le cadre de l’assurance vie. Chacun d’entre eux repose sur une répartition de classes d’actifs différentes.

Le profil « prudent » ou « sécurité » est investi dans des supports peu ou pas risqués, mais peu rémunérateurs. Il s’agit du fonds en euros, le plus souvent sécurisé, ainsi que de fonds monétaires et obligataires peu risqués.

Le profil « équilibré » s’adresse aux investisseurs qui recherchent une meilleure performance potentielle en acceptant une plus grande prise de risque. Ce profil peut être investi dans des supports plus variés, et notamment des actions et des obligations.

Enfin, le profil « dynamique », ou « offensif », s’adresse aux investisseurs qui souhaitent prendre une part de risque plus importante encore pour bénéficier d’un potentiel de performance également plus important. Il peut comporter notamment une proportion plus grande d’obligations d’entreprise, plus risquées que les obligations d’État, et d’actions.

Les critères pour définir votre profil de risque

Dès lors, comment choisir son profil ? Votre profil de risque tient compte, outre votre connaissance des marchés, de votre objectif d’investissement et de votre situation financière et patrimoniale. Selon votre niveau de patrimoine et vos projets, vous pourrez choisir de prendre des risques sur une part plus ou moins importante de votre portefeuille. Votre profil dépend en outre de votre sensibilité au risque et de votre capacité à subir des pertes sur vos placements. Le rendement que vous attendez de votre investissement et les risques que vous êtes prêt à prendre pour l’obtenir sont également à prendre en compte.

Votre intermédiaire d’assurance est là pour vous aider à déterminer votre profil de risque. Ces informations sont souvent recueillies sous forme de questionnaire écrit. Votre assureur doit motiver ses conseils par écrit en précisant quelles exigences et quels besoins vous avez formulés. Les conseillers en investissement financier (CIF) doivent notamment justifier par écrit les différentes propositions qu’ils font à leurs clients, leurs avantages et les risques qu’elles comportent.

La gestion sous mandat permet une gestion personnalisée plus complexe

Dans le cadre de la gestion de mandat, le choix des supports et les arbitrages sont également réalisés par un professionnel. La gestion sous mandat peut comporter une palette de produits plus large que la gestion profilée. Il peut s’agir notamment de titres vifs (actions et obligations). La gestion sous mandat peut aussi faire appel à des produits complexes et plus risqués. Ces derniers peuvent en outre être parfois longs à revendre. Un accord express du souscripteur peut alors être demandé. Le mandat précise l’existence d’un plancher ou d’un plafond d’investissement à respecter pour certains produits financiers.
 

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