Foire aux
Questions
Nous
contacter
Prévoyance

Contrat prévoyance complémentaire : qui est concerné ?

Date de mise en ligne

22/09/2022

Écrit par :

Prénom

Nom

La prévoyance s’adresse à ceux qui souhaitent compléter l’indemnisation de la sécurité sociale

En France, la Sécurité sociale assure le versement d’indemnités en cas d’événements entraînant une perte de revenus : maladie, grossesse, chômage, décès… Le régime de base de la Sécurité sociale distribue alors un salaire équivalent à 50 % du salaire journaliser de l’assuré, dans la limite de 1,8 fois le SMIC. Le système est financé par les cotisations obligatoires, prélevées sur les paies des employés. Toutefois, les compensations étant relativement faibles, il est possible de souscrire à une prévoyance complémentaire. Une assurance ou une mutuelle verse alors des indemnisations venant s’ajouter à celles de la Sécurité sociale, garantissant à son souscripteur un niveau de vie équivalent ou proche à celui qu’il avait avant l’incident.

Il ne faut pas confondre la prévoyance avec la mutuelle. Cette dernière rembourse les dépenses de santé courantes quand la prévoyance verse un complément de revenu à l’assuré en cas de difficultés, et un capital ou une rente à sa famille en cas de décès. Le rôle de la prévoyance est de subvenir aux charges et dépenses du quotidien. La prévoyance n’est pas obligatoire, sauf pour une catégorie de salariés : les cadres.

Les cadres sont couverts automatiquement par la prévoyance

L’article 7 de la convention collective des cadres de 1947 assure à cette catégorie de salariés d’être pris en charge par des contrats de prévoyance cadre, quel que soit leur secteur d’activité ou la taille de leur entreprise. La prévoyance doit alors couvrir au minimum la garantie décès, jusqu’à leur départ à la retraite. La cotisation au contrat de prévoyance oblige l’employeur à verser une cotisation à sa charge, égale à un taux de 1,50 % de la Tranche 1 du salaire, dans la limite du plafond annuel de la Sécurité sociale (PASS).

Cette cotisation concerne obligatoirement le risque décès, via un capital ou une rente versée aux ayant droits du défunt ou toute autre personne désigné par le salarié cadre. En fonction du budget restant ou alloué, la prévoyance peut également servir à couvrir d’autres risques, comme l’invalidité ou l’incapacité.

Les salariés non-cadre peuvent être couverts par la prévoyance selon leur entreprise

Obligatoire pour tous les cadres, la prévoyance peut également l’être pour certains salariés non-cadres, selon leur convention collective ou leur accord de branche. Les entreprises des secteurs d’activité concernés doivent alors souscrire à un contrat de prévoyance pour l’ensemble de leurs salariés.

Un employeur peut également décider seul de mettre en place une prévoyance non cadre, soit à 100 % à la charge de l’entreprise, soit à parts égales avec les salariés. Si la prévoyance collective est liée à une décision de l’employeur, les salariés qui entrent dans l’entreprise après son instauration peuvent refuser d’y souscrire s’ils doivent payer une partie des cotisations.

Bon à savoir : La prévoyance peut être liée à une convention collective, un accord de branche ou une décision unilatérale de l’employeur. Tous les salariés ne sont pas nécessairement couverts par la prévoyance ni couverts de la même façon. Des niveaux de protection différents peuvent être mis en place en fonction des catégories socioprofessionnelles.

La prévoyance : une opportunité de déduction d’imposition pour les entreprises et salariés

Outre que la prévoyance peut être un moyen de fidéliser les salariés, l’affiliation à un régime de prévoyance non-cadre obligatoire offre un cadre fiscal intéressant pour les entreprises. Ainsi, les cotisations versées par l’employeur sont déductibles de l’assiette de l’impôt sur les sociétés. L’employeur peut également bénéficier d’une exonération de cotisations sociales sur la part des cotisations prises en charge. Cette exonération est plafonnée à :

  • 6 % du plafond de la Sécurité sociale,
  • 1,5 % de la rémunération brute soumise aux cotisations de la Sécurité sociale
  • 12 % du plafond annuel maximum de la Sécurité sociale.

Les salariés peuvent déduire les cotisations versées à la prévoyance de leur revenu imposable. Le plafond d’exonération est fixé à 5 % du plafond de la Sécurité sociale, auquel s’ajoute 2 % de leur rémunération annuelle brute. Toutefois, la part déductible ne peut dépasser 2 % de 8 fois le plafond annuel de la Sécurité sociale.

Les informations fournies dans le cadre de la présente communication ne constituent en aucune manière une recommandation de l’assureur au titre du devoir de conseil. Cet article ne constitue pas un conseil à la souscription de produit(s) mentionné(s) dans cette page ou indirectement via lien hypertexte.

Ces articles peuvent vous intéresser

Un couple heureux regarde l’écran d’un ordinateur portable à la table de leur maison
Assurance Vie

Bien épargner quand on a 45 ans

À 45 ans, il est temps de poser les fondations de votre retraite tout en anticipant des objectifs intermédiaires, comme les frais des études supérieures de vos enfants. Trouver un...
Portrait à la taille d'une jeune femme handicapée souriante travaillant dans un supermarché et désinfectant des tables dans un café.
Prévoyance

Comment calculer le taux d’incapacité permanente ?

Calculer le taux d'incapacité permanente : une étape importante en cas d'invalidité. Informez-vous sur les critères à prendre en compte....
un retraité dans son canapé en train de consulter un document
Retraite

Souscrire un PER : quel intérêt pour un retraité ?

Le Plan d’Épargne Retraite (PER) peut être souscrit à tout âge, sauf précision contraire du plan. Mais ce plan est-il intéressant pour une personne déjà à la retraite ? À...

Suivez-nous sur les réseaux sociaux

Nos dernières actualités sont disponibles sur nos réseaux sociaux