Un plan de relance à 100 milliards d’euros pour l’économie française

Un graphique devant la carte de la France

Le Premier Ministre a présenté, début septembre, un plan de relance de l’économie française. Doté d’une enveloppe globale de 100 milliards d’euros, il vise à limiter les effets de la récession d’une ampleur historique provoquée par la pandémie de Covid-19.

La nécessité d’un plan de relance

La pandémie de Covid-19 a plongé la France dans une récession d’une ampleur sans précédent. Selon les dernières prévisions de l’INSEE, l’activité économique devrait reculer de près de 9 % en 2020. Malgré un rebond en 2021, il faudra attendre la fin de l’année 2022 pour retrouver le niveau d’activité économique d’avant-Covid. Cette récession devrait provoquer une hausse du chômage. Selon la Banque de France, le taux de chômage atteindrait ainsi 11,5 % mi-2021, soit une hausse de près de 3 points de pourcentage par rapport à début 2020. Ces prévisions, pourtant obtenues à partir de l’hypothèse d’une maîtrise de l’épidémie de Covid-19, témoignent de l’ampleur des difficultés. Le but de ce plan de relance est d’atténuer les effets négatifs de cette récession, tout en tentant de rassurer les acteurs privés – ménages et entreprises.

Un plan de relance décliné autour de trois axes

Le plan de relance présenté par le Gouvernement est doté de près de 100 milliards d’euros. Les mesures qui le composent s’articulent autour de trois axes principaux.

Le premier axe concerne la transition écologique. 30 milliards d’euros sont affectés à celle-ci. Trois mesures sont, en particulier, emblématiques de cet objectif de « relance verte » :

  • la rénovation énergétique des bâtiments avec notamment l’élargissement du dispositif MaPrimeRénov’
  • le développement de l’hydrogène vert
  • un plan de soutien au secteur ferroviaire

Le deuxième axe, auquel 35 milliards d’euros sont alloués, vise à améliorer la compétitivité des entreprises nationales et à stimuler l’innovation. Outre l’extension du programme d’investissements d’avenir (PIA) de 11 milliards d’euros, cet axe comprend essentiellement la baisse des impôts de production à hauteur de 20 milliards d’euros. Ces derniers portant sur la valeur ajoutée des entreprises sont régulièrement accusés de peser sur leur compétitivité.

36 milliards d’euros sont, enfin, alloués à la cohésion sociale et territoriale. Les deux mesures principales contenues dans ce dernier axe étaient déjà connues avant la présentation du plan de relance, puisqu’elles concernent la sauvegarde de l’emploi au sens large, avec en particulier les mesures de chômage partiel, ainsi qu’un plan d’investissement dans la santé, partie intégrante du Plan Ségur. Des mesures destinées à favoriser l’emploi des jeunes, en particulier grâce à la formation et à des aides à l’embauche des jeunes complètent ce dernier axe.

Un aperçu du plan de relance de l’économie française

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