Assurance vie : la garantie du capital du fonds en euros

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Grâce à la garantie sur le capital, le souscripteur d’un fonds en euros est sûr de récupérer, même en cas de baisse des marchés financiers, les sommes qu’il a versées sur ce support.

Un support sécurisé

Le fonds en euros est l’un des deux supports d’investissement de l’assurance vie, avec les unités de compte (UC). Contrairement aux UC, le support en euros offre une garantie sur le capital. Cela signifie que, même en cas de chute des marchés boursiers, ce n’est pas l’assuré mais l’assureur qui essuie la perte éventuelle. Quoi qu’il arrive, le souscripteur est donc assuré de récupérer le capital logé sur son fonds en euros, c’est-à-dire le cumul des versements qu’il a effectués sur ce support.

Des intérêts définitivement acquis

Le fonds en euros génère des intérêts chaque année. Grâce à « l’effet cliquet », les intérêts annuels sont définitivement acquis. Ces gains viennent s’ajouter au capital. En l’absence de retraits (appelés « rachats »), ils augmentent l’encours (les provisions mathématiques) du contrat et donc le montant des intérêts versés à la fin de l’année. Un effet « boule de neige », que les financiers désignent sous les expressions de « phénomène d’accumulation exponentielle » ou d’« intérêts composés ».

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Des cas de garantie partielle

Certains assureurs instaurent une garantie sur le capital de leur fonds en euros nette de frais de gestion du contrat. Cela veut dire qu’ils s’engagent à restituer au souscripteur les sommes que ce dernier a versées, défalquées des frais de gestion prélevés tous les ans sur le contrat. Par exemple, si un épargnant verse 100 euros sur son assurance vie et que les frais de gestion s’élèvent à 1 %, la garantie sur le capital s’appliquera non pas sur 100 euros, mais sur 99 euros.

De plus en plus d’assureurs proposent un fonds en euros dont le rendement est plus élevé en contrepartie d’une garantie partielle du capital. Au lieu de 100 %, le souscripteur récupèrera 98 % ou 97 % des sommes versées sur le support.

Le fonds Euro-croissance intègre, lui, une garantie sur le capital au terme d’un délai qui ne peut être inférieur à huit ans. Avant cette échéance, le souscripteur peut réaliser des rachats, mais il prend alors le risque d’enregistrer une moins-value en cas de baisse des marchés financiers. Pour compenser cet aléa, le fonds Euro-croissance est censé proposer une rémunération supérieure à celle du fonds en euros « classique ».

Une garantie en cas de faillite

Si l’assureur fait faillite (un cas rarissime en France), le souscripteur d’un fonds en euros peut récupérer jusqu’à 70 000 euros. Cette indemnisation versée par le Fonds de garantie des assurances de personnes (FGAP) s’applique par épargnant et par assureur. Ainsi, dans le cas d’un contrat souscrit par un couple, celui-ci touchera jusqu’à 140 000 euros (2 x 70 000 euros).

À savoir : le plafond d’indemnisation de 70 000 euros concerne la totalité des sommes logées dans une assurance vie, qu’elles soient investies dans un fonds en euros et/ou dans des UC.

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